Camille ANSEAUME, journaliste de France 5, introduit son article de la manière suivante : "Des seniors qui apprennent aux plus jeunes, des anciens aux nouveaux, des expérimentés aux novices, et réciproquement. Appliquée à l’entreprise et mise en place de façon organisée, cette transmission de savoirs donne naissance au mentorat. Focus sur ce nouveau mode de management."

Dans un premier temps c’est Grégory Bouadroune qui place dans son contexte le Mentorat tel qu’il est développé par Alterval :

- en tant qu’outil organisationnel pour le transfert des connaissances entre salariés expérimentés et salariés moins expérimentés de l’entreprise

- en tant que méthode créatrice de liens (social, professionnel, générationnel et intergénérationnel etc.) dans l’entreprise.

- en tant qu’outil opérationnel pour répondre aux problématiques de transferts de connaissances dans le cadre de départs de collaborateurs clés, de partages de connaissances, de formations des personnes relais de formation dans l’entreprise (tuteurs, maîtres d’apprentissage, compagnons etc.), d’aide au recrutement dans des métiers en tension, etc.


Dans un deuxième temps, un technicien expérimenté du nouveau géant mondial Arcelor-Mittal témoigne de sa participation à un programme de mentorat. Michel LHERMITE est devenu le guide de deux techniciens afin de développer la polyvalence des compétences de son secteur, et de cinq pocheurs afin de transférer ses connaissances clès et stratégiques, notamment les connaissances qui relèvent de diagnostics sensoriels.
Michel LHERMITE est l’une des preuves que le travail de réappropriation de ses propres connaissances est nécessaire à leurs transfert et que, dès lors que l’on sait dire ce que l’on fait, les apprenants se retrouvent en situation optimale d’apprentissage.